Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Calcaire au jour le jour
29 août 2014

La Cité Grecque - doutes.

 

Je plains les étudiants en histoire qui sont obligés de croire que tout ce qui est écrit est vrai, ou du moins de réserver un accueil favorable aux textes de leurs manuels.

Je suis à la moitié du livre et je suis de plus en plus sceptique sur la réalité de ce qui est décrit. Des structures administratives extrêmement complexes, des assemblées de 500 personnes obéissant à des protocoles évolués. Un jour, peut-être, une université aura suffisamment de crédits pour programmer sur un super-ordinateur une simulation de ces siècles de fonctionnement. Je ne serais pas étonné que la conclusion soit qu'à peine un dixième de ce qui est décrit n'est historiquement possible.

Les textes grecs sur lesquels se fondent l'étude ont été écrits par des auteurs qui n'avaient pas en main les statistiques qu'on obtient aujourd'hui à l'aide des résultats de la mathématique appliquée. Et ce qu'on leur transmettait doit être considéré avec la plus grande méfiance. La Cité Grecque fait en permanence allusion à la corruption, à la confusion, chez les citoyens exerçant leur service de fonctionnaire, entre leur intérêt et l'intérêt de la cité. C'est le terain du mensonge et de la falsification, même si le livre mentionne régulièrement des châtiments sévères allant jusqu'à le peine de mort.

La comparaison avec la Bible et l'histoire réelle des hébreux suggère la même conclusion. Les biblistes osent aujourd'hui avancer que les hébreux n'étaient au départ qu'une poignée qui n'avait rien à voir avec les récits épiques du Pentateuque. Pour la Grèce antique, un chercheur qui tient à son poste n'a peut-être pas intérêt à dire la même chose.

 

Affable Calcaire

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Calcaire au jour le jour
Publicité
Archives
Publicité