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Calcaire au jour le jour
13 mai 2014

réflexions 3

 

Cette série de réflexions n'hésite pas à manipuler des mots forts, des grands mots de la pensée. En voici d'autres.

Oublier que je ne connais Dieu que par ouï-dire, c'est une faute philosophique sérieuse qui se trouve en arrière-plan d'une certaine conception du bien et du mal. Quand je déclare doctoralement que quelque chose est bien, j'ai tout simplement oublié que ce jugement m'a été suggéré par ce qu'on m'a dit d'une autorité universelle. Cette autorité est le plus souvent le Dieu de mon catéchisme mais pas nécessairement. Beaucoup de nazis pensaient faire quelque chose de bien en exterminant les juifs.

Avec cet oubli, les mots Dieu, bien, mal deviennent alors autant de pièges; et on peut y ajouter tous les mots dérivés: grâce, péché ...

Un chose m'a toujours fait réagir. Dans tel reportage sur un procès en justice, on fait appel à un expert qui va décider si l'accusé sait distinguer le bien du mal. C'est faire preuve d'inconséquence ou d'infantilisme que de penser qu'une personne puisse décider si une autre sait distinguer le bien du mal. J'emploie ici des termes qu'on pourra juger injurieux; on les remplacera alors par attitude pré-philosophique; c'est ce que je veux dire mais n'est guère plus amical; cela veut dire que dans l'histoire judiciaire en question, personne n'a le niveau du baccalauréat.

Mots pièges. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas avancer. Il faut vivre, avancer en sachant où sont les pièges. La philosophie et la théologie ne sont pas des affaires d'enfant de choeur mais ressemblent plutôt au parcours d'un soldat dans la jungle.

 

Affable Calcaire.

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